L'opération visant à retirer de l'eau 22.500 pneus gisant non loin de la côte entre Antibes et Cannes se poursuit. Descendus dans la baie du golfe Juan il y a une quarantaine d'années, ces pneus devaient former un récif artificiel, mais ils se sont révélés inefficaces et toxiques, indique la presse française. C'est le seul récif artificiel en pneus sur les côtes françaises et le premier à être retiré du milieu marin.
Dans les années 70, la baie était devenue la première zone marine protégée de la Côte d'Azur et en 1980, les pneus sont devenus la maison des poissons. 25.000 pneus sont entassés sur 3.480 mètres carrés, formant des récifs et des barrières.
Cependant, il s'est avéré que les pneumatiques se sont disséminés dans la baie et qu'ils pourraient contaminer la Méditerranée. Cela étant, près de 2.500 pneus ont été repêchés en 2015, mais il en reste 22.500 à remonter à la surface.
L'opération est financée à hauteur d'un million d'euros par l'Agence française pour la biodiversité (AFB) soutenue par plusieurs partenaires, notamment le géant Michelin.