Suite au recensement par les autorités sanitaires tunisiennes de 130 cas d'infection au virus du Nil occidental, le ministère algérien de la Santé a réfuté les rumeurs faisant état de propagation de la maladie dans le pays, selon le journal L'Expression dans son édition du 10 octobre.
Le ministère de la Santé réfute en bloc «le recensement d'un seul cas soit-il du virus du Nil occidental», a déclaré Mme Khamkhoum, responsable de la communication par intérim au ministère.
Ce même dispositif est «réactivé chaque année du 15 avril au 30 novembre conformément à l'instruction N°09 du 08 avril 2018», a-t-elle ajouté, en soulignant qu'«aucune alarme n'est tirée ni encore d'état d'alerte maximale n'est annoncé».
En plus du risque de propagation en Afrique du Nord, le virus du Nil occidental a déjà fait des victimes sur le continent européen.
En effet, en Grèce, la maladie a fait 31 morts et a infecté 271 personnes depuis le début de l'année 2018, selon les chiffres publiés le 29 septembre par le Centre national de prévention et de contrôle des maladies. Entre le 20 et le 27 septembre, les médecins grecs ont enregistré 37 cas supplémentaires de la maladie, dont quatre se sont avérés mortels, selon la même source.
La République tchèque a, elle aussi, enregistré un cas de fièvre du Nil occidental sur son territoire. En effet, le 12 septembre, un homme, contaminé en Grèce, a été hospitalisée à Prague.
La maladie a une période d'incubation de 14 jours, au bout desquels le sujet infecté commence à en ressentir les symptômes. Aucun vaccin ou traitement n'est actuellement connu.