Des équipes envoyées par Pékin en France pour retrouver l'épouse de l'ex-chef d'Interpol

La femme de l'ex-président d'Interpol a précisé les menaces téléphoniques qu'elle a reçues et qui ont poussé les autorités françaises à mettre sa famille sous protection policière. Elle a déclaré avoir appris que la Chine avait envoyé des équipes pour la retrouver en France, selon AP.
Sputnik

L'épouse de l'ex-président d'Interpol Meng Hongwei a détaillé les menaces qu'elle avait reçues par téléphone et qui ont poussé les autorités françaises à mettre sa famille sous protection policière, selon l'agence Associated Press. Elle a confié avoir appris que Pékin avait envoyé des équipes pour la retrouver en France. Meng Grace a souligné que les disparations comme celle de son mari étaient «actuellement très répandues en Chine».

Auparavant, Meng Grace avait fait savoir que le 25 septembre, date à laquelle son mari rejoignait la Chine, elle avait reçu de lui un premier message indiquant: «Attends mon appel». Puis un second est venu, comprenant seulement une émoticône représentant un couteau.

Interpellation du chef d’Interpol en Chine: «Pékin a agi dans le cadre de sa souveraineté»
Dimanche soir, Pékin a rompu le silence sur la disparition du chef d'Interpol en Chine. La Commission centrale pour l'inspection disciplinaire du Parti communiste chinois (PCC) a déclaré qu'une enquête avait été ouverte contre M.Meng, «soupçonné de violation de la loi». Plus tard, Interpol a annoncé avoir reçu la démission de son président.

Auparavant, Le Parisien avait écrit que Meng Hongwei, disparu après avoir quitté la France le 29 septembre, se trouvait en Chine «sous enquête» pour avoir «favorisé une entreprise dans le cadre de l'obtention d'un marché de cybersécurité».

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