Auparavant, les scientifiques pensaient que la plupart des cas de troubles de l'érection n'étaient pas causés par les gènes, mais par d'autres facteurs tels que l'obésité, le diabète, les maladies cardiaques, le tabagisme, la consommation de drogue ou d'alcool, le stress ou l'anxiété, rappelle le portail Springfield News.
Pour donner du poids à leur hypothèse, ils ont minutieusement étudié l'ensemble des gènes d'environ 36.600 hommes, ainsi que 222.300 autres cas similaires mentionnés dans les publications scientifiques portant sur le sujet. Leurs tests, menés en laboratoire, ont ensuite confirmé que la variation génétique d'une certaine séquence pouvait affecter l'activité d'un gène voisin, connu pour son implication dans le fonctionnement sexuel.
Désormais, les scientifiques envisagent d'étudier comment une telle variation pourrait affecter l'impuissance, souligne Eric Jorgenson, chercheur au Kaiser Permanente Northern California à Oakland et principal auteur de l'étude. Cela pourrait interférer avec le fonctionnement de certains circuits cérébraux, précise-t-il.
Ajoutant en conclusion que cette découverte pourrait ouvrir la voie vers le développement de nouvelles thérapies contre les troubles de l'érection.