Les conséquences immédiates du changement climatique pour l'environnement seront bien pires que prévu, annoncent les principaux climatologues mondiaux travaillant pour l'Onu. Leur mise en garde face à un risque accru pour la planète d'ici 2040 est l'une des principales conclusions de leur rapport sur la probabilité de contenir le réchauffement climatique à une hausse de 1,5 degré, soit au niveau préindustriel.
Annonçant les pires scénarios au cas où rien ne serait fait pour aller dans ce sens, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) prévient que la planète pourrait faire face à des phénomènes météorologiques extrêmes, des pénuries alimentaires, des incendies de forêt, ainsi que la disparition massive des récifs coralliens d'ici 2040.
Avec des avantages évidents pour les populations et les écosystèmes naturels, limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré contre les 2 degrés annoncés pourrait aller de pair avec une société plus durable et équitable, indique le GIEC dans son rapport.
Leur étude a d'ailleurs révélé qu'une différence d'un demi-degré pourrait également empêcher l'éradication complète des coraux et venir alléger la pression qui pèse sur l'Arctique.