L’armée britannique simulerait des combats contre la Russie

Dans le cadre de manœuvres d’envergure organisées par l’armée britannique à Oman, les militaires «se préparent à combattre la puissance militaire russe avec une flotte de drones», ainsi qu’en simulant des affrontements avec des chars T-72 russes, rapporte The Times.
Sputnik

Les troupes britanniques mènent des exercices militaires au sultanat d'Oman afin de se préparer à affronter des pays aux «forces armées plus puissantes», dont la Russie, rapporte The Times.

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Selon le journal britannique, les exercices militaires Saif Sareea 3, les plus importants depuis 17 ans, dureront un mois et coûteront à Londres près de 100 millions de livres sterling. Les manœuvres offriront également à l'armée britannique l'occasion de tester pour la première fois des drones coûtant moins de mille de livres sterling pièce.

Les exercices réunissent 5.500 militaires, 200 blindés, six navires de combat, un bateau de débarquement et huit avions de chasse Typhoon. Par ailleurs, l'armée envisage de mettre à contribution un remorqueur blindé lourd de 30 tonnes destiné à nettoyer des terrains minés.

Le rôle de l'ennemi sera endossé par un escadron Household Cavalry de l'armée de terre britannique, dont les blindés légers «simuleront des blindés russes plus puissants T-72».

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«Nous essayons de nous opposer à ceux qui pourraient être mieux équipés, à ceux qui pourraient être mieux formé et à ceux qui voudraient nous lancer des défis sérieux», a indiqué lors des exercices Zac Stenning, commandant des forces terrestres, cité par The Times.

Ces dernières années, la Russie n'a de cesse de dénoncer la progression de l'Otan vers les frontières russes, en violation de la promesse que l'Alliance avait elle-même faite au Kremlin en 1990, consistant à ne pas s'élargir à l'Est. L'Otan justifie de son côté ses manœuvres par la «dissuasion de l'agression russe».

Qualifie cette expansion de provocation, Moscou affirme de son côté qu'il serait dangereux de déstabiliser l'équilibre des forces sur le continent européen. Vladimir Poutine a lui assuré que l'État russe n'envisageait pas de manœuvres hostiles, mais restait déterminée à défendre les intérêts de son pays de manière civilisée. Selon lui, ce serait plutôt l'expansion de l'Otan et le déploiement du bouclier antimissile américain en Europe qui représente une menace pour la sécurité de la Russie et de ses citoyens.

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