Six policiers tués dans l'explosion d'une mine dans le nord du Burkina Faso

L'explosion d'une mine a tué au moins six policiers après que leur voiture, faisant partie d'un convoi, est tombée vendredi dans une embuscade organisée par des individus armés à Sollé, dans le nord du Burkina Faso, écrit l'AFP.
Sputnik

Au moins six policiers burkinabè ont été tués vendredi soir à Sollé, dans le nord du Burkina Faso près de la frontière malienne, dans l'explosion d'un engin artisanal, au lendemain de la mort de six soldats dans l'est du pays dans des conditions similaires, a appris l'AFP de sources sécuritaires.

«Un convoi de la police est tombé dans une embuscade à Sollé. Le véhicule de tête a sauté sur une mine, faisant six morts», a déclaré samedi à l'AFP, une source sécuritaire.

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«Le reste du convoi a essuyé des tirs d'individus armés, qui ont également occasionnés des blessés», a poursuivi cette source.

Une seconde source sécuritaire a confirmé l'attaque, évoquant également un bilan d' «au moins six morts». Une «opération de ratissage est en cours dans la zone, avec des renforts venus d'autres localités», a-t-elle ajouté.

Fin août, un groupe d'individus armés avait tenté d'attaquer le commissariat de police du district de Sollé, peu après l'attaque d'une équipe de ce même commissariat qui avait fait un mort.

Jeudi, six soldats burkinabè ont été tués par l'explosion d'un engin artisanal entre Gayéri et Foutouri, dans l'est du pays, au lendemain d'une attaque contre un détachement de la gendarmerie qui a fait un mort.

Les explosions meurtrières d'engins improvisés se sont multipliées et ont coûté la vie depuis le mois d'août à 35 personnes, selon un décompte de l'AFP.

Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques djihadistes régulières depuis le début de l'année 2015. Le Nord et l'Est sont particulièrement touchés et Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.

Selon un bilan officiel établi mi-septembre, les attaques islamistes ont fait 118 morts, 70 civils et 48 membres des services de sécurité.

La semaine dernière, l'opposition avait organisé une manifestation à Ouagadougou pour protester notamment contre l'incapacité du gouvernement à enrayer les attaques qui se multiplient.

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