La Russie perpétue les bonnes relations que l'URSS avait établies avec les peuples africains dans les années 1950 et 1960, décennies qui ont vu l'intensification des luttes pour l'indépendance. Elle ne se permet pour autant pas d'indiquer aux pays africains la voie qu'ils doivent emprunter pour poursuivre leur développement.
«Je voudrais vous assurer que la Russie contribue et contribuera aux efforts de la communauté internationale pour soutenir les pays africains avec lesquels nous avons traditionnellement des relations amicales. Pourtant, nous ne voulons pas, bien sûr, leur imposer de modèles de développement et encore moins ne voulons leurs indiquer avec qui ils doivent ou ne doivent pas coopérer», a déclaré Mikhaïl Bogdanov.
Il a ajouté que la Russie était de plus en plus intéressée plus par la coopération avec ses partenaires africains dans plusieurs domaines.
«Nous avons des exemples de coopération économique assez fructueuse dans les secteurs de l'énergie et des hydrocarbures, dans les domaines de l'exploration géologique et de l'exploitation minière», a indiqué le diplomate.
Selon lui, les entreprises russes prennent part à la constitution des budgets des pays africains dans lesquels elles créent des emplois et forment des cadres compétents.