En recourant à l'IRM fonctionnelle, les chercheurs de l'université Emory à Atlanta (USA) ont montré que le vmPFC évaluait clairement les risques connus, tandis que les cellules nerveuses de la seconde zone du cortex étaient liées à l'évaluation des risques inconnus, s'interroge jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Les résultats de cette étude topographique du cerveau ont été publiés dans la revue scientifique PNAS. Dans la conclusion de leur article intitulé «Les réseaux corticaux d'évaluation subjective des attentes et le comportement lié au fait de devoir accomplir des efforts pour atteindre un but», les auteurs écrivent que les neurones vmPFC codent la récompense attendue avant l'obtention de toutes les informations. Ce qui confirme la justesse du fameux proverbe «les yeux ont peur, mais les mains agissent».
Pour découvrir le lien entre l'activité des cellules de l'amygdale et les autorécepteurs de sérotonine assurant la modulation de l'activité de ses propres neurones, les auteurs d'un article pour la revue Neuroimage ont utilisé l'IRM fonctionnelle et la tomographie par émission de positons (TEP). Durant une étude, des visages avec différentes expressions émotionnelles ont été présentés à 31 volontaires et, à titre de référence, de simples figures géométriques. La TEP a permis de déterminer l'impact de la sérotonine sur les autorécepteurs des cellules de l'amygdale.
Pour valider cette conclusion, des chercheurs britanniques et américains ont démontré que les femmes réagissaient non seulement aux longues jambes des hommes, mais également à leur expression du visage, mais indirectement. Dans l'article «Le choix du partenaire est copié sur l'apprentissage social commun», les spécialistes indiquent que les femmes trouvaient les visages masculins plus attirants s'ils étaient mieux notés par leurs amies ou d'autres femmes. Ainsi, les participantes à l'expérience se sont retrouvées sous influence sociale même dans un processus, à première vue, aussi intime et personnel que le choix de partenaire.
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