«Si l'objectif iranien ne consiste qu'à répondre à l'attentat à Ahvaz, il faut dire qu'il n'aura pas de suites. C'est pourquoi, les GRI ont qualifié cette opération de "punition", mais pas de "vengeance"», a-t-il expliqué.
«La dernière attaque [contre les radicaux, ndlr] a été réalisée sur le rive orientale de l'Euphrate dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, zone contrôlée par les forces des Kurdes syriens sous la protection directe des États-Unis. […] Ainsi, cette frappe a été tout d'abord une réponse politique aux organisateurs de l'attaque à Ahvaz, c'est-à-dire aux États-Unis et à l'Arabie saoudite. L'Iran a signalé aux États-Unis et à l'Arabie saoudite qu'il restait toujours un acteur influent dans la crise syrienne et a également prévenu qu'en cas de répétition d'événements tels que l'attaque terroriste à Ahvaz, l'Iran y répondrait en Syrie», a ajouté M.Merhabi.
«Cette frappe est une réaction préliminaire. Si les enquêtes menées maintenant par les services de sécurité et les services spéciaux d'Iran prouvent que les terroristes ont été entraînés en Arabie saoudite ou aux Émirats arabes unis et qu'ils y disposent de bases militaires, la réaction de l'Iran sera très dure et catégorique», a-t-il déclaré.
L'attaque, qui a fait 25 morts, a été revendiquée par Daech* et par la «Résistance nationale d'Ahvaz», qui se présente comme un groupe séparatiste arabe.
L'Iran a accusé des groupes séparatistes djihadistes soutenus notamment par des pays arabes d'avoir commis l'attaque. Téhéran a également accusé les États-Unis, Israël, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis d'être derrière l'attentat, qu'il a promis de venger.
*Organisation terroriste interdite en Russie