Attaque israélienne du 17 septembre: Damas affirme avoir détruit plus de 30% des missiles

La défense antiaérienne de l’armée syrienne a abattu plus d’un tiers des missiles tirés par les avions israéliens au cours de l’attaque contre le littoral syrien le 17 septembre, selon le ministre des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem.
Sputnik

La défense antiaérienne syrienne est parvenue à détruire plus d'un tiers des missiles que les avions israéliens avaient tiré contre le littoral syrien le 17 septembre, a annoncé le chef de la diplomatie syrienne, Walid al-Mouallem.

«Les systèmes de défense antiaérienne ont repoussé une attaque de missiles israéliens, en abattant plus d'un tiers», a déclaré M. al-Mouallem, cité par la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen. Il s'est déclaré sûr de la capacité de la défense antiaérienne du pays de repousser des attaques d'Israël et d'autres pays.

Selon lui, les attaques de l'aviation israélienne visaient à faire traîner en longueur le conflit syrien afin de réduire à néant les succès de l'armée syrienne et de ses alliés dans la libération du pays des terroristes.

Pour rappel, le 17 septembre dernier, la défense antiaérienne syrienne avait ciblé par erreur un Il-20 avec 15 militaires à son bord. L'appareil se dirigeait vers la base aérienne de Hmeimim et a été abattu à 35 km des côtes syriennes. La disparition de l'avion a coïncidé avec un raid israélien visant la Syrie.

La Défense russe attribue la responsabilité du crash de l’Il-20 à Israël
La Russie a alors accusé les pilotes israéliens d'avoir utilisé l'Il-20 comme couverture pour échapper aux tirs syriens. D'après le ministère, les avions israéliens auraient «délibérément créé une situation dangereuse pour les navires de surface et les aéronefs dans la région».

Suite à cela, le 24 septembre, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, avait fait savoir que l'armée syrienne recevrait début octobre des batteries antiaériennes S-300.

Le ministre avait également rappelé que la livraison de systèmes S-300 à Damas, décidée en 2010, avait été retardée à la demande d'Israël, mais quela situation avait désormais changé et «pas par notre faute», avait-il précisé. Aujourd'hui, des S-300 commandés par les Russes sont déjà implantés autour de la base navale de Tartous, tandis que des S-400, plus modernes, sont déployés sur la base aérienne de Hmeimim.

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