Malgré le fait qu’avant le sommet de Singapour, les autorités de la Corée du Nord avaient pris «des mesures importantes pour renforcer la confiance» de la communauté internationale et ont cessé tout essai nucléaire et tout lancement de roquettes, Pyongyang ne voit toujours pas de «mesures réciproques de la part des États-Unis», a déclaré le chef de la diplomatie nord-coréen Ri Yong-ho lors de la 73e session de l'Assemblée générale de l'Onu.
«Sans la confiance des États-Unis, nous ne serons pas assurés de notre sécurité nationale, et dans de telles circonstances nous ne serons jamais les premiers à nous désarmer unilatéralement», a-t-il souligné.
Le ministre a également condamné les sanctions imposées sur son pays.
«L'idée que des sanctions puissent mettre à genoux [la Corée du Nord] est un rêve constant de ceux qui ne savent rien de nous. Le problème est que la poursuite de ces sanctions augmente notre méfiance», a-t-il souligné.
Selon lui, la clé de la paix et de la sécurité dans la péninsule coréenne est «la mise en œuvre intégrale de la déclaration commune de la Corée du Nord et des États-Unis, adoptée en juin lors du sommet historique de Singapour».
Lors du premier sommet américano-nord-coréen, le 12 juin à Singapour, Donald Trump et Kim Jong-un ont signé un document par lequel Washington s'engage à donner des garanties de sécurité à la Corée du Nord tandis que Pyongyang réaffirme son attachement à une «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne».