Le bilan des victimes de la fièvre du Nil occidental a augmenté en Grèce, passant à 31 morts et 271 personnes infectées depuis le début de l'année 2018, indiquent les chiffres du Centre national de prévention et de contrôle des maladies publiés ce jeudi.
Entre le 20 et le 27 septembre derniers, les médecins grecs ont enregistré 37 cas supplémentaires de la maladie, dont quatre se sont avérés mortels.
Les médecins indiquent également que les conditions climatiques du pays — des températures élevées au printemps et des fortes pluies au début de l'été — facilitent l'augmentation de la population d'insectes suceurs de sang et contribue ainsi à la propagation de ce virus véhiculé en grande partie par les moustiques.
Découvert pour la première fois en Grèce en 2010, la fièvre du Nil occidental est une maladie virale transmise par les moustiques. Très dangereuse, elle peut provoquer des complications neurologiques graves, entraîner des méningites, des encéphalites ou la paralysie, et en cas d'absence de soins peut même être mortelle. Les principaux symptômes sont des maux de tête, une grande fatigue, des douleurs musculaires, des nausées, des vomissements, une éruption cutanée et le gonflement des ganglions.
La maladie a une période d'incubation de 14 jours, au bout desquels le sujet infecté commence à en ressentir les symptômes. Aucun vaccin ou traitement n'est actuellement connu.