Le rappeur Nick Conrad, ayant récemment publié un morceau montrant des scènes de torture et de massacre de Blancs, le tout accompagné de paroles racistes appelant à les tuer atrocement, a évoqué ses motivations dans une interview au Parisien.
«Ce morceau, c'est un miroir, une réponse aux injustices vécues par ma communauté depuis l'esclavage», a-t-il expliqué, ajoutant qu'il voulait «inverser les rôles de l'homme blanc et de l'homme noir» ainsi que de «proposer une perception différente de l'esclavage».
Il a également dit que «le choc était voulu» et s'est plaint de l'incompréhension rencontrée par son œuvre en France, poursuivant que c'était dommage que certains soient «restés bloqués sur le premier degré».
«Moi je voulais juste faire passer un message simple: acceptons-nous les uns les autres dans notre différence», a conclu l'auteur de la chanson dont les paroles incitaient à «pendre», «cramer» et «torturer» les Blancs.
Les Français ont à leur tour commencé à s'exprimer sur des réseaux sociaux au sujet des explications présentées par le rappeur.
Ainsi, certains sont restés persuadés que le clip était une incitation à la haine et au meurtre.
D'autres, par contre, ont pris le parti du rappeur et se sont mis à le défendre en justifiant son morceau anti-Blancs.
Plusieurs Français ont toutefois jugé totalement insensé le message que voulait passer l'artiste car, suivant son idée, il aurait fallu se rappeler de multiples autres oppressions qu'a connu l'humanité au cours de son histoire.