Le Népal et Leonardo DiCaprio, cette star engagée pour l'écologie, ont fait front commun dans la lutte pour les espèces en voie d'extinction et leur politique porte ses fruits. À l'occasion du National Conservation Day, Journée nationale de la préservation célébrée dimanche 23 septembre à Katmandou, le Népal a annoncé, selon The Independent, que le nombre de tigres sauvages dans le pays était estimé à 235, les chiffres ayant été respectivement de 121 en 2009 et de 198 en 2013.
L'engagement du pays dans le Programme global de rétablissement du tigre «gagne du terrain avec un nombre croissant de tigres du Bengale au Népal et une mise en œuvre réussie du Plan d'action de conservation du tigre du Népal», a déclaré Bishwa Nath Oli, le secrétaire du ministère des Forêts et de l'Environnement au cours de cette Journée.
«La protection des tigres est une priorité absolue du gouvernement», a-t-il souligné.
En 2010 déjà, le tigre a poussé les gouvernements de 13 pays, où vivent de fortes populations de ces félins, à se réunir en Russie pour un sommet à Saint-Pétersbourg ayant pour objectif de doubler la population du carnassier à l'état sauvage d'ici à 2022, prochaine année du Tigre d'après le calendrier chinois. Depuis, le Népal a toujours œuvré en faveur du développement des tigres sauvages en durcissant les sanctions contre les braconniers et en élargissant les zones protégées.
Leonardo DiCaprio qui, lorsqu'il quitte l'écran devient un farouche défenseur de l'environnement engagé dans la préservation de la planète et de la cause animale, avait annoncé à Saint-Pétersbourg donner un million de dollars de sa fortune personnelle au WWF, le Fonds mondial pour la nature, afin de sauver les tigres. En 2013 également, il a signé un chèque de trois millions de dollars (environ 2,5 millions d'euros) au WWF.
Présent lors du National Conservation Day à Katmandou, l'acteur s'est félicité de ce progrès.
«Cette augmentation significative de la population de tigres au Népal est la preuve que lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons sauver la vie sauvage de la planète — même les espèces en voie d'extinction», a-t-il indiqué, cité par le HuffPost.