Grâce à Trump? Nikki Haley livre sa version de l’arrêt des attaques chimiques en Syrie

L’utilisation des armes chimiques a été stoppée nette en Syrie car le Président américain a averti que, dans le cas contraire, les États-Unis répondront, considère l'ambassadrice américaine à l’Onu Nikki Haley.
Sputnik

Les armes chimiques ne sont plus utilisées en Syrie grâce aux menaces lancées par Donald Trump qui avait averti Damas d'une riposte, selon la représentante permanente des États-Unis à l'Onu Nikki Haley

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Dans une interview accordée ce dimanche à la chaîne américaine CBS, Nikki Haley a indiqué que les États-Unis voudraient être sûrs qu'en Syrie «les armes chimiques ne sont pas employées». Elle a rappelé que l'État américain avait déjà frappé à deux reprises des cibles sur le territoire syrien en réponse aux attaques chimiques.

«Nous avons été défiés à ce sujet deux fois et nous avons répondu deux fois. Et donc je pense que tout le monde sur le terrain sait qu'ils ne veulent pas reprendre cette chance avec des armes chimiques, car le Président Trump répondra», a déclaré Nikki Haley.

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Pour rappel, début avril, des pays occidentaux avaient accusé Damas d'avoir organisé une attaque chimique à Douma, dans la Ghouta orientale. Moscou avait démenti les informations concernant une prétendue bombe au chlore qui aurait été larguée par les militaires syriens. Le ministère russe des Affaires étrangères avait déclaré que cette campagne de désinformation appelait à justifier les actions des terroristes et des éventuelles frappes contre la Syrie. Celles-ci n'ont pas tardé. Le 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont tiré des missiles contre des sites gouvernementaux syriens où, selon eux, étaient fabriquées des armes chimiques. Le Président Vladimir Poutine a qualifié ces frappes d'acte d'agression contre un État souverain. Il a rappelé que ni les habitants ni les experts militaires russes n'avaient confirmé l'attaque chimique à Douma qui avait servi de prétexte à ces frappes.

Les autorités syriennes ont indiqué à maintes reprises qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre des civils ou des terroristes et que l'arsenal chimique avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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