«Un État de dictature de la pensée unique»? Le Net divisé par la polémique Zemmour-Sy

Cela fait déjà une semaine que la polémique autour d'Éric Zemmour et d'Hapsatou Sy fait rage. Si les uns jugent inacceptables et racistes les propos du premier et même appellent à lui interdire de s'exprimer à la télé, les autres trouvent que la liberté d'expression est une valeur fondamentale qui ne doit pas être étouffée.
Sputnik

À en juger par le nombre de commentaires à propos de l'échange qui a eu lieu le 16 septembre entre Éric Zemmour et la chroniqueuse Hapsatou Sy sur le plateau des Terriens du dimanche, leur polémique a vraiment touché les Français.

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Déplorant l'abrogation en 1993 d'une loi de Bonaparte qui exigeait des parents de donner à leurs enfants des prénoms du calendrier chrétien, M.Zemmour a jugé que la mère de Hapsatou Sy avait «eu tort» de la nommer ainsi car ce prénom d'origine africaine était, selon le polémiste, «une insulte à la France». «La France n'est pas une terre vierge, c'est une terre avec une Histoire, avec un passé. Et les prénoms incarnent l'Histoire de la France», a ajouté M.Zemmour.

Ces propos, coupés au montage, ont quand même été diffusés par Mme Sy sur son Instagram, provoquant ainsi une vague de polémique dans les réseaux sociaux. En plus des célébrités et des hommes politiques qui ont pris parti dans cette discussion, les Français ordinaires eux aussi ont été divisés par la polémique.

Ainsi, de nombreux Français se sont jugés personnellement offensés par les propos de M.Zemmour et ont cherché les mots les plus durs pour exprimer leur indignation.

​D'autres ont d'ailleurs estimé que, dans le feu de la polémique, il ne fallait pas oublier les principes républicains fondamentaux dont la liberté d'expression, d'autant plus que M.Zemmour a abordé des problèmes importants pour la société française.

​Certains ont même supposé que M.Zemmour et Mme Sy avaient essayé de tirer profit de la polémique.

​Enfin, nombreux étaient ceux qui ne voulaient attaquer ni M.Zemmour ni Mme Sy, mais se sont concentrés sur la question de savoir si le prénom constitue vraiment l'identité française.

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