Un groupe de sept personnes a mis sept jours pour grimper au sommet du Kilimandjaro, alors que la descente n'a pris que deux jours, a raconté à Sputnik la Saoudienne Kholoud Fadhli, âgée de 36 ans, accompagnée dans cette expédition par son frère Badr Farik.
«L'altitude peut vous tuer, en frappant les poumons, le cœur ou la tête. La pénurie d'oxygène provoque un brusque malaise. Vertiges, mal au cœur et à la tête, personne n'en est à l'abri. […] Dieu merci, rien de tel ne m'est arrivé», se souvient l'interlocutrice de l'agence.
Selon cette dernière, le groupe devenait progressivement de moins en moins nombreux et au bout d'un certain temps, il ne restait qu'elle-même et son frère, en plus du guide, pour terminer l'ascension.
«J'ai trouvé des forces pour aller de l'avant bien que l'éclatement de notre groupe m'ait brisé en quelque sorte le moral. J'avais sur moi des lettres de mes fils que je ne pouvais lire qu'après la conquête du sommet, et cela m'a poussée à poursuivre le chemin», a avoué l'alpiniste.
Elle a finalement conquis le pic Uhuru, le point culminant du Kilimandjaro.