Quelques mois après le déclenchement de l'article 7 du traité de l'Union européenne contre la Pologne, c'est le tour de la Hongrie! Le Parlement européen a voté à près de 60% en faveur de sanctions contre cet État membre, ouvrant la voie à de possibles sanctions.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères a qualifié le vote de «petite revanche des politiciens pro-immigration» contre le refus d'Orban d'accepter les migrants en provenance d'Afrique et du Moyen-Orient. Orban lui-même a enfoncé le clou devant le parlement européen: «Je n'accepterai pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations.»
Pourtant, les accusations des eurodéputés ne sont-elles pas fondées? Certains ont accusé Orban de faire taire la presse dans son pays et de saper le système judiciaire et le monde universitaire.
Ces préoccupations sont-elles fondées ou masquent-elles une sanction contre un dirigeant européen qui refuse de se plier à la volonté de Bruxelles? Quelle va être la suite de ce processus? Pour répondre à Rachel Marsden, Sébastien Cochard, ancien diplomate, ancien conseiller pour la présidence russe du G20 en 2013. il conseille aujourd'hui des eurodéputés sur les affaires économiques et les relations extérieures.