La semaine dernière, les médias ont annoncé que la Défense allemande examinait la possibilité d'une participation à une opération des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France contre Damas en cas d'utilisation d'armes chimiques à Idlib, dernier bastion des djihadistes en Syrie.
La chancelière Angela Merkel a déclaré au Bundestag que la perspective d'utilisation d'armes chimiques ne pouvait pas être ignorée et que Berlin devait y répondre.
Le 16 septembre, les bâtiments du 2e Groupe maritime permanent de l'Otan (SNMG2) déployés en Méditerranée orientale, les frégates néerlandaise De Ruyter, canadienne Ville de Québec et grecque Elli, se sont rapprochés des côtes syriennes.
En outre, le sous-marin nucléaire d'attaque de la Royal Navy HMS Talent est entré le 8 septembre dans le détroit de Gibraltar, selon des sites de suivi des activités navales qui précisent que le submersible est doté de 10 missiles de croisière Tomahawk d'une portée allant jusqu'à 1.600 kilomètres.
Fin août, le général de brigade Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, a déclaré que les militaires russes avaient constaté que les États-Unis augmentaient leurs vecteurs de missiles de croisière au Proche-Orient.