«Les Etats-Unis sont de nos jours en mesure d'envoyer aux pays qui ne se conduisent pas d'une manière civilisée un message disant qu'il y aura une punition. Il y a beaucoup de moyens différents pour y parvenir, l'industrie énergétique en fait partie», a indiqué jeudi Rick Perry en répondant à la question de savoir pourquoi Washington avait à plusieurs reprises accusé la Russie d'utiliser les ressources énergétiques à des fins politiques et en même temps, avait lui-même cherché à réduire les recettes pétrolières iraniennes afin de forcer Téhéran à changer son cap politique dans la région.
«Le message est clair pour le gouvernement iranien. Si on ne peut pas, si on ne veut pas coopérer en tant que citoyen raisonnable, il y aura des sanctions, il y aura un prix à payer», a conclu le responsable américain.
L'accord sur le nucléaire iranien, intitulé Plan d'action global conjoint, a été signé à Vienne le 14 juillet 2015 par l'Iran, l'Allemagne, la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie. Il a pour objectif d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions économiques internationales visant le pays.
Le 8 mai dernier, Donald Trump a annoncé que Washington se retirait de l'accord, avant de signer un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions anti-iraniennes, en affirmant chercher à imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. Le locataire de la Maison-Blanche a également promis que toute personne faisant affaire avec l'Iran «n'en ferait pas avec les États-Unis».