L’Iran «a échangé des musulmans contre du pétrole», selon les États-Unis

Mike Pompeo, le secrétaire d’État des États-Unis, a accusé sur son compte Twitter Ali Khamenei, l’ayatollah iranien et l’actuel guide suprême de la Révolution islamique, d’avoir échangé les musulmans discriminés contre du pétrole.
Sputnik

«Khamenei se dit être le leader du monde islamique, mais son régime est resté totalement silencieux alors que la Chine — le plus gros acheteur du pétrole iranien — a persécuté et a détenu des centaines de milliers de citoyens musulmans», a twitté Mike Pompeo le 13 septembre.

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De fait, alors que l'export de pétrole iranien n'a de cesse de chuter, la Chine demeure sa plus grande consommatrice, confirme Bloomberg.

D'ailleurs, d'autres pays musulmans, à savoir l'Arabie saoudite et l'Indonésie, passent également sous silence la discrimination des musulmans ouïgours au Xinjiang, région autonome du nord-ouest de la Chine.

L'administration du Président américain étudie actuellement la possibilité d'introduire de nouvelles sanctions visant la Chine pour cause de violations des droits de l'Homme, a relaté début septembre le quotidien The New York Times, se référant à des sources officielles.

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Auparavant, un article paru dans le journal dévoilait que des camps de rééducation pour musulmans, situés dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, abriteraient jusqu'à un million d'Ouïghours, peuple turcophone et musulman sunnite. Selon les médias, les autorités chinoises les forceraient à apprendre la langue et les lois chinoises ainsi qu'à acquérir certains savoir-faire nécessaires pour travailler, le rôle de ces camps étant appelé la «transformation».

Comme l'indique The New York Times, si l'administration du Président américain introduit ces nouvelles sanctions, elles seront ainsi les premières restrictions du genre visant la Chine pour ses atteintes aux droits de l'Homme.

Ces nouvelles sanctions pourraient limiter la livraison de technologies de surveillance utilisées notamment pour surveiller les Ouïghours.

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