«Russie cruelle»? Lavrov remonte aux sources de l’épouvantail russe

La perception défavorable de la Russie s’est ancrée dans l’opinion publique américaine suite à l’affaire de l’ex-chef de campagne de Donald Trump jugé coupable de fraude fiscale, estime Sergueï Lavrov. Il a réitéré que cette condamnation n’avait rien à voir avec la présumée ingérence russe.
Sputnik

L'image d'une «Russie cruelle» a été créée suite à l'affaire Paul Manafort, ancien chef de campagne de Donald Trump, poursuivi par l'équipe du procureur Robert Muller dans le cadre d'une enquête sur la présumée ingérence russe, a déclaré Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, lors du Forum économique oriental de Vladivostok.

«Ils n'y ont trouvé aucune piste russe mais l'image d'une Russie cruelle qui gèrerait tout aux États-Unis est déjà implantée dans l'opinion publique», a-t-il précisé.

Serguei Lavrov: les États-Unis ne peuvent plus «dicter la musique» au monde
Selon le chef de la diplomatie russe, les Démocrates, qui n'acceptent pas les résultats de la présidentielle américaine de 2016, tentent de trouver un responsable en dehors des États-Unis. Il a tenu à souligner que le système électoral américain n'était pas parfait lui non plus.

Fin août dernier, Paul Manafort avait été jugé coupable de fraude fiscale et bancaire. Donald Trump avait par la suite souligné que cette décision judiciaire n'avait «rien à voir» avec une collusion russe présumée.

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