Auparavant, un article paru dans le journal dévoilait que des camps de rééducation pour musulmans, situés dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, abriteraient jusqu'à un million d'Ouïghours, peuple turcophone et musulman sunnite. Selon les médias, les autorités chinoises les forceraient à apprendre la langue et les lois chinoises ainsi qu'à acquérir certains savoir-faire nécessaires pour travailler, le rôle de ces camps étant appelé la «transformation».
Ces nouvelles sanctions pourraient limiter la livraison de technologies de surveillance utilisées notamment pour surveiller les Ouïghours.
Selon le média, la Maison-Blanche, le département du Trésor des États-Unis ainsi que le département d'État des États-Unis discutent de l'introduction de ces sanctions depuis plusieurs mois.
De leur côté, les responsables chinois ont appelé ce procédé «transformation par l'éducation» ou «éducation anti-extrémisme». Mais ils n'ont pas reconnu le fait que de grands groupes de musulmans étaient actuellement détenus.
Pour rappel, une guerre commerciale, à grand coût de sanctions économiques, bat actuellement son plein entre Washington et Pékin.
Cette nouvelle escalade dans la guerre commerciale porte à 50 milliards de dollars annuels la valeur totale des biens chinois taxés à 25% à leur entrée sur le territoire américain. Un millier de produits sont concernés, notamment des composants électroniques et des machines-outils.
La Chine, qui promettait de rendre coup pour coup, a réagi immédiatement avec des taxes douanières à 25% ciblant 16 milliards de dollars de biens américains importés. Parmi eux: les motos Harley-Davidson, le bourbon ou le jus d'orange, ainsi que des centaines d'autres produits.
Le ministère chinois du Commerce a déposé une plainte additionnelle devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dans cadre du contentieux en cours avec les États-Unis sur cette série de droits de douane.