La Russie a-t-elle espionné la France dans l’espace? Le côté russe répond

Alors que la ministre française des Armées avait accusé un satellite russe d’avoir espionné un de leurs satellites, une source au sein de l’ambassade de Russie à Paris a déclaré que la Russie avait déjà clarifié la situation six mois auparavant et que la France n’avait à l’époque pas qualifié ces actions de violation du droit international.
Sputnik

La France a depuis longtemps reçu des explications quant au rapprochement des satellites russes et français. La partie française ne s'étant plus adressée à lui dans le but d'obtenir des informations complémentaires, le côté russe a considéré que l'incident était clos, a annoncé une source au sein de l'ambassade de Russie à Paris.

«La partie française s'est dite préoccupée par le "rapprochement dangereux" des satellites russes et français, ayant eu lieu il y a assez longtemps, et a reçu des explications exhaustives à ce sujet il y a plus de six mois. Et à aucun moment, les Français n'ont remis en question le fait qu'il n'y avait eu aucune violation des normes du droit international ou des règles de sécurité relatives à la circulation des objets spatiaux», a expliqué l'interlocuteur.

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«Aucun appel supplémentaire n'a été reçu depuis lors et nous considérons que le problème est clos. La question de savoir pourquoi la ministre française de la Défense a décidé de revenir soudainement sur cette histoire six mois plus tard et sous une forme aussi étrange devrait être posée à la partie française», a-t-il ajouté.

La semaine dernière, la ministre des Armées, Florence Parly, avait annoncé que le satellite russe Louch-Olymp s'était approché d'un peu trop près du satellite franco-italien Athena-Fidus en 2017, le qualifiant d'un «acte d'espionnage».

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