La Corée du Nord siffle ce dimanche 9 septembre ses 70 bougies. À l'occasion de l'anniversaire de la création du pays, un spectaculaire défilé militaire a été tenu à Pyongyang.
Des milliers de soldats, de l'artillerie et des chars ont participé au défilé, qui a été marqué néanmoins par l'absence de missiles balistiques intercontinentaux: de nombreux médias soulignent que les Hwasong-14 et 15, missiles capables d'atteindre le territoire continental des États-Unis et dont le lancement ont valu à Pyongyang de multiples sanctions internationales, n'ont pas pris part aux festivités.
Le monstre sacré du cinéma français Gérard Depardieu était également de la fête, assis en dessous de la tribune principale.
En fait, pour la Corée du Nord, faire un peu trop étalage de leurs forces aurait pu mettre en danger les efforts diplomatiques en cours, suite au sommet historique entre le Président américain Donald Trump et Kim Jong-un en juin dernier à Singapour et les rencontres de ce dernier avec le Président sud-coréen Moon Jae-in.
Après 21 coups de canon, des dizaines d'unités d'infanterie ont défilé Place Kim Il-sung, certaines équipées de lunettes de vision nocturne ou de lance-grenades RPG, sous le regard de Kim Jong-un, petit-fils du fondateur de la Corée du Nord.
Des transports de troupes blindés, des lance-roquettes multiples et des chars, survolés par des biplans formant le chiffre «70», des chasseurs expulsant des fumées rouges, blanches et bleuesaux couleurs du drapeau nord-coréen, sont passés devant et au dessus de la tour du Juche, monument à la gloire de l'idéologie politique de Kim Il-sung.