Moscou fera bientôt connaître au monde l'histoire de l'affaire Skripal

La Russie a l'intention de présenter prochainement l'histoire de l'affaire Skripal à La Haye et à New York, apprend-on dans le communique que le ministère des Affaires étrangères a diffusé mercredi.
Sputnik

Moscou fera bientôt connaître au monde l'histoire de l'affaire Skripal, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

«Nous ferons prochainement connaître à la communauté internationale "l'histoire de l'affaire". Nous le ferons à La Haye et à New York. Nous sommes convaincus que tôt ou tard nous mettrons fin aux tentatives britanniques pour chercher des prétextes toujours nouveau pour nous attaquer», indique le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères mise en ligne le 5 septembre.

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Le ministère russe des Affaires étrangères a d'ailleurs dénoncé les allégations que Theresa May a lancées aujourd’hui contre la Russie dans le cadre de l’affaire Skpiral. Le ministère russe a souligné le fait que Theresa May avait de nouveau présenté la Russie comme était le seul pays qui avait «les capacités techniques et l’expérience de l’application de ce que l’on appelle le "Novitchok" ainsi que des motifs pour son application à Salisbury».

La police britannique a lancé ce mercredi un mandat d'arrêt contre deux ressortissants russes suspectés d'implication dans l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, en mars dernier à Salisbury. La diplomatie russe a demandé à Londres de fournir des preuves concrètes, dont leurs empreintes digitales. Selon Mme Zakharova, l'ambassadeur britannique a déjà déclaré que «la partie britannique ne fournirait aucun document».

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L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars à Salisbury. Ils ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

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