Avertir des conséquences sans tenir compte de la menace terroriste ne représente pas une approche complète et globale, a estimé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov en commentaire des propos de Donald Trump concernant l'opération à Idlib.
«Il faut étudier ce problème. Nous savons que les forces armées syriennes se préparent à résoudre ce problème. Mais se prononcer tout simplement avec quelques avertissements, sans prêter attention au potentiel très dangereux et négatif pour toute la situation en Syrie, n'est probablement pas une approche complète, ni globale», a déclaré Dmitri Peskov.
Plus tôt, le Président américain a écrit sur sa page Twitter qu'une possible opération de l'armée syrienne dans le gouvernorat d'Idlib serait une «erreur humanitaire grave», en prévenant Moscou et Téhéran de ne pas la commettre.
Auparavant, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Oleg Syromolov avait indiqué que personne n'était intéressé des actions militaires capables d'entraîner des pertes humaines parmi les civils à Idlib.
Sergueï Lavrov avait également fait remarquer qu'il était particulièrement important de faire la distinction dans la zone de désescalade d'Idlib entre l'opposition armée prête à dialoguer avec le gouvernement et les terroristes du Front al-Nosra* et d'autres organisations reconnues comme terroristes par le Conseil de sécurité des Nations unies. Selon lui, Damas a le droit «d'enrayer et d'éliminer la menace terroriste sur son territoire».