Des avions iraniens pourraient également participer à l'offensive sur Idlib, écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. De plus, Téhéran a commencé à approvisionner en missiles les groupes chiites qui luttent contre les combattants en Irak et en Syrie, selon le média.
Il serait question des nouveaux chasseurs iraniens Kowsar et des systèmes antiaériens Bavar-373 qui, selon Téhéran, sont un analogue du missile antiaérien russe S-300. Les dates de livraison et les quantités ne sont pas précisées. Il se pourrait que les nouveaux armements iraniens, y compris les missiles sol-sol et sol-air, soient utilisés dans les opérations à Idlib.
Difficile de dire dans quelle mesure ces nouvelles armes iraniennes seront efficaces. Mais à en juger par l'expérience de la Russie, l'Iran veut certainement «roder» ces armements dans le conflit syrien afin d'améliorer ensuite leurs caractéristiques techniques et tactiques. Les opérations militaires à venir à Idlib où, selon les renseignements turcs, se concentrent jusqu'à 100.000 extrémistes, offrent les conditions idéales.
L'Occident — avant tout les USA — est convaincu que la décision de lancer l'offensive contre les radicaux à Idlib a déjà été prise par Bachar el-Assad de concert avec Moscou et Téhéran. On ignore si l'Iran soutiendra ouvertement cette offensive sur le plan militaire. Mais il ne fait aucun doute que la Russie le fera. Pour confirmer cette conclusion, les journalistes syriens ont déclaré hier que deux avions anti-sous-marins Tu-142, deux chasseurs Su-35S et deux bombardiers Su-34 étaient arrivés à la base aérienne russe de Hmeimim dans la province syrienne de Lattaquié, conclut le quotidien.
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