«Il a gagné la guerre, il faut le constater, mais il n'a pas gagné la paix (…). Pour qu'il y ait demain une reconstruction, une sérénité en Syrie il faut gagner la paix», a expliqué le ministre.
D'après le chef de la diplomatie française, gagner la paix «signifie avoir un processus politique». Il a également souligné que la France redoutait une catastrophe humanitaire à Idlib en référence à l'éventuelle offensive des forces gouvernementales dans la région. Somme toute, Idlib représente «un creuset explosif dans tous les sens du terme», a-t-il estimé.
En avril dernier, la France, les États-Unis et le Royaume-Uni avaient réalisé des frappes contre des installations militaires en Syrie en réaction aux rapports faisant état d'une attaque chimique à Douma imputée à l'armée syrienne.
Toujours selon le ministre, Emmanuel Macron s'est récemment entretenu de la situation en Syrie avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et envisage de contacter prochainement le chef du Kremlin Vladimir Poutine sur ce sujet.