Une partie de ces migrants est renvoyée en Espagne dans le cadre de l'accord de réadmission signé par Paris et Madrid et bénéficie d'une protection juridique. Toutefois, cette procédure officielle ne s'applique pas à tous. Certains sont renvoyés en Espagne en 20 minutes. De plus, la partie française n'en informe pas les autorités espagnoles, constate le journal.
Selon El País, Paris explique ces mesures par la lutte antiterroriste intensifiée après l'attentat du Bataclan de novembre 2015.
Quant à la police espagnole, elle ne contrôle pas l'expulsion de migrants par la France, alors que les organisations qui doivent assurer leur protection sont surchargées. Ainsi, 3.200 personnes d'origine africaine se sont retrouvées piégées au Pays basque et seules 411 personnes ont été officiellement expulsées.