Une sénatrice française constate les effets négatifs des sanctions antirusses sur son pays

Décrétées en 2014, les sanctions antirusses ne sont pas restées sans effet pour certains secteurs de l’économie française, a expliqué la sénatrice française Sophie Primas à l’occasion d’un déplacement en Russie.
Sputnik

Les mesures de rétorsion décrétées à l’encontre de la Russie ont porté un coup aux secteurs agricole et bancaire français, a fait savoir dans son commentaire à Sputnik Sophie Primas, présidente de la commission des Affaires économique au Sénat. 

Les sanctions antirusses ont frappé de plein fouet l’économie agricole de la France. Elles ont notamment touché les exportations de porc, de produits laitiers, en général, et de fromages, en particulier. Le secteur bancaire a également subi les répercussions de ces mesures, a-t-elle expliqué.

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Les relations entre la Russie et les pays occidentaux se sont dégradées après le début du conflit en Ukraine et le rattachement de la Crimée à la Russie en 2014. L'Occident a imposé des sanctions contre la Russie, qui ont entraîné en riposte un embargo sur les importations européennes. Cela étant dit, ces derniers temps, de plus en plus de voix s’élèvent dans les pays de l’Union européenne pour réclamer la levée du régime des sanctions antirusses. 

Mardi, le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a accueilli une rencontre entre Sophie Primas et Dmitri Mezentsev, président du Comité des politiques économiques du Sénat russe. 

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