«On envisage ensuite d'introduire un accord intégral sur la zone de libre-échange sous trois ans, qui couvrira tout l'éventail des marchandises, indique le ministère. Les négociations sur le nouvel accord devront débuter au plus tard un an après l'entrée en vigueur de l'entente temporaire».
Les experts ont une estimation positive des perspectives de la zone de libre-échange entre l'UEEA et l'Iran, dont la création serait avantageuse pour toutes les parties, notamment dans le contexte des sanctions américaines contre Moscou et Téhéran qui poussent les pays vers un rapprochement économique.
«Dans le contexte des sanctions, cet accord temporaire sur la zone de libre-échange permettra à la Russie de compenser partiellement les pertes qu'elle a subies sur le marché américain. Le marché iranien offre un débouché alternatif pour les métaux russes, alors que sa proximité territoriale rend le transport moins coûteux», indique Viatcheslav Kholodkov, chef du Centre d'étude des pays de l'étranger proche auprès de l'Institut russe des recherches stratégiques.
Compte tenu du caractère extraterritorial des sanctions américaines, les principales entreprises européennes sont obligées de quitter l'Iran. Ainsi, on a appris que Total avait renoncé à sa participation au projet iranien South Pars 11 et avait suspendu toutes ses opérations avec le pays jusqu'au 4 novembre. Tout cela pourrait libérer le terrain pour les entreprises russes, qui auraient ainsi la possibilité de participer plus activement aux projets pétrogaziers de grande envergure sur le territoire de l'Iran.
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