En vertu d’une loi récemment adoptée en Israël, plus de 500.000 citoyens civils de plus pourront prétendre à obtenir un permis de port d’arme et ce dans le but de renforcer la sécurité publique dans l’État hébreu. Comme l’explique dans son commentaire à Sputnik Ariel Bulshtei, juriste et membre du Comité central du Likoud, les raisons de cette décision sont plus qu’évidentes.
«Lorsqu’un attentat se produit, il faut du temps avant que les policiers n’arrivent sur les lieux. Dans d’autres pays, les citoyens n’interviennent pas d’habitude contre les terroristes, alors qu’en Israël, dans beaucoup de cas, de simples passants, même non armés, ne cherchent pas à fuir lors d’un affrontement avec les terroristes. Bien au contraire, ils essaient d’arrêter les terroristes et éviter qu’ils tuent encore. On connaît des cas où des civils armés ont neutralisé des terroristes. La raison est évidente: des gens bien formés, conscients et capables de se servir d’armes pour arrêter les criminels vivent en Israël», a-t-il expliqué.
À la question de savoir si les armes pouvaient tomber entre les mains de personnes qui ne sauraient tout simplement pas s’en servir, il a souligné que pour obtenir un tel permis, la personne devra se soumettre à une procédure de vérification méticuleuse et que seules celles ayant servi dans l’armée pourront l’obtenir.
«La situation en Israël diffère beaucoup de celle des États-Unis. En effet, nous n’apprécions pas l’exemple américain. C’est justement pour cela que seules les personnes ayant servi dans l’armée et non pas les soldats, mais ceux qui ont suivi un entraînement au combat [pourront l’obtenir, ndlr]», a-t-il expliqué.
Comme il le fait remarquer, l’État hébreu n’a jamais connu de cas de recours non sanctionné aux armes: «De nombreux Israéliens servent dans l’armée et gardent leurs armes à la maison. Je ne peux me souvenir d’aucun cas de recours à ces armes à des fins criminelles», a-t-il conclu.