Viols d’enfants en Algérie: le chef du FLN plaide pour l’application de la peine capitale

Le FLN soutiendra la justice algérienne pour l’application de la peine de mort contre l’assassin de la fillette Selsabil, à Oran. C’est ce qu’a déclaré, le 23 août, le secrétaire général du parti en affirmant que les violeurs d’enfants «n’ont pas le droit à la vie».
Sputnik

Djamel Ould Abbès, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le parti au pouvoir en Algérie, a appelé à l'application de la peine de mort contre les violeurs d'enfants. Le responsable a tenu ces propos dans une déclaration à la chaîne satellitaire Ennahar Tv, le 23 août, en réagissant à l'assassinat, le 19 août, d'une petite fille de 9 ans à Oran.

«Le FLN soutiendra la justice pour qu'il y ait fermeté dans cette affaire en particulier», a déclaré le premier responsable du FLN. «Ceux qui ont commis le meurtre de cette petite fille, après l'avoir violée, n'ont pas le droit à la vie», a-t-il affirmé.

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Le chef du FLN n'est pas le seul responsable politique à s'être exprimé sur cette question. En effet, Mahieddine Amimour, ancien ministre de la Communication dans le gouvernement d'Ali Benflis et ancien sénateur du tiers présidentiel a plaidé pour la même fermeté sur sa page Facebook. «La peine de mort sur la place publique pour toute personne coupable de viol sur un enfant, après un jugement équitable, avec établissement de preuves irréfutables», a-t-il écrit.

L'assassin présumé de la petite Selsabil et son complice ont comparu et été mis sous mandat de dépôt le 23 août par le procureur de la république près du tribunal d'Oran. «La loi sera appliquée dans toute sa rigueur», a affirmé le magistrat dans un communiqué.

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La peine de mort a été inscrite dans le Code pénal algérien en 1993. L'Algérie a adopté un moratoire grâce auquel la peine de mort n'est pas exécutée. Ce dernier peut être levé, rendant ainsi la peine capitale applicable.

La fillette de 9 ans, Selsabil, avait disparu le samedi 18 août dans la cité El Yasmine, à Oran. Elle a été retrouvée morte le lendemain, dans un sac en plastique, dans une autre cité de la même ville. La petite fille a été enlevée, violée et tuée par strangulation, par son voisin âgé de 18 ans.

Une autre fillette, disparue depuis 20 jours à Tiaret reste introuvable.

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