Les armes américaines sont plus chères et complexes que les russes, mais ne peuvent être employées d’une manière efficace que par les pays sachant s’en servir, comme Israël, estime Michael Peck dans un éditorial publié dans The National Interest.
«Les Américains sont horrifiés lorsque leurs soldats ne reçoivent pas l'équipement le plus avancé. La Russie est prête à sacrifier la satisfaction au nom de la simplicité», poursuit l’auteur.
C’est en ces mots qu’il a commenté le point de vue de l’expert militaire russe Dmitri Drozdenko, qui dans un précédent entretien à Sputnik avait indiqué que les États-Unis modernisaient leurs chasseurs de 4e génération pour qu’ils aient les caractéristiques du Su-35 russe, le F-35 étant trop coûteux et muni d’un système très compliqué.
Michael Peck considère que les conceptions qu’ont Moscou et Washington au sujet des armements sont conditionnées par leur histoire et les circonstances: si au cours du XXe siècle les États-Unis participaient à des combats en dehors de leur territoire national, la Russie combattait l’ennemi sur son propre sol.
«Bien sûr, ces visions sont en partie des stéréotypes. La Russie est réellement capable de fabriquer des armes avancées telles que des missiles hypersoniques. Et si la simplicité est une vertu, elle a ses inconvénients, tels que les réacteurs russes qui s'usent trop rapidement. Les armes américaines peuvent être plus coûteuses et plus sophistiquées qu’elles ne le devraient, mais elles peuvent être très efficaces», estime encore M.Peck.