L’épave d’un missile découvert sur le col de Dyatlov où disparaissent les randonneurs

Un touriste a retrouvé aux alentours du col de Dyatlov, dans l’Oural, un objet métallique qu’il pense être une pièce de missile. Ce col est tristement célèbre pour la disparition mystèrieuse de neuf skieurs-randonneurs dans la nuit du 1er au 2 février 1959, ce qui a donné naissance à de nombreuses spéculations.
Sputnik

Un objet métallique, d'un mètre de longueur et de largeur, a été découvert par un touriste dans la région du col de Dyatlov dans l'Oural, où dissparaissent mystèrieusement les randonneurs, relatent des médias russes.

D'après Iouri Kountsevitch, chef de la Fondation pour la mémoire du groupe d'Iouri Dyatlov, la découverte avait en fait déjà été faite en 2008, mais ce n'est que récemment qu'une expédition est parvenue à le descendre et à l'envoyer à Ekaterinbourg pour des analyses.

Quant à l'origine de l'objet, certains experts supposent qu'il pourrait s'agir d'une pièce détachée d'un missile intercontinental UR-100.

Il n'est pas exclu, poursuit M. Kountsevitch, que la découverte permettrait d'éclairer notre lanterne sur les vraies causes ayant entraîné la tragédie du col de Dyatlov.

Inspection surprise des troupes en Russie
L'Affaire du col Dyatlov est un événement qui s'est soldé par la mort mystérieuse de neuf skieurs-randonneurs dans le nord de l'Oural, dans la nuit du 1er au 2 février 1959. Le col de montagne où s'est déroulée ce drame a depuis été renommé col de Dyatlov, en hommage au chef du groupe Igor Dyatlov. L'absence de témoins oculaires a donné naissance à de nombreuses spéculations. À défaut de pouvoir éclaircir le mystère, l'enquête menée par les autorités soviétiques s'est contentée de conclure qu'une «force irrésistible inconnue» avait causé la mort des randonneurs.

Les enquêteurs ont déterminé que les randonneurs avaient arraché leur tente de l'intérieur et étaient sortis nu-pieds dans la neige. Leurs corps ne présentaient aucun signe de lutte, mais deux des victimes avaient le crâne fracturé, deux côtes cassées, et l'une d'elles n'avait plus de langue. Selon certaines sources, les habits de certaines victimes présentaient des niveaux élevés de radiations.

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