Téhéran demande à l’UE d’accélérer le processus de sauvetage de l’accord sur le nucléaire

Alors que le groupe français Total s’est retiré du projet iranien South Pars, la République islamique demande à l’Union européenne de prendre rapidement des mesures visant à préserver l’accord sur le nucléaire iranien dont les États-Unis sont sortis le 8 mai.
Sputnik

Le géant pétrolier Total a officiellement quitté l'Iran
Après qu’il a fait savoir que le géant français Total ne participerait pas à l’exploitation de la phase 11 du projet gazier South Pars, Téhéran a appelé l'Union européenne à redoubler d'efforts pour sauver l'accord sur le nucléaire signé le 14 juillet 2015 entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, l'Allemagne et l'Iran et que les Etats-Unis ont quitté le 8 mai 2018.

«Les Européens et les autres signataires de l'accord ont tenté de le sauver… mais le processus avance longtemps. Il devrait être accéléré», a notamment déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qasemi à l'antenne de la télévision nationale.

Et d'ajouter:

«Iran compte principalement sur ses propres capabilités de surmonter les nouvelles sanctions américains.»

Le groupe français Total s'est officiellement désengagé de ses projets d'investissements de plusieurs milliards de dollars en Iran, après le rétablissement des sanctions américaines contre ce pays, a annoncé lundi le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanghaneh.

Sollicité par Reuters à Paris, Total n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.
L'agence de presse iranienne Irna a rapporté le 11 août que la compagnie nationale chinoise CNPC avait repris la part de Total dans le gisement gazier mais un responsable de la compagnie pétrolière nationale iranienne (NIOC) a rapidement démenti ces propos.

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