Washington dévoile le «prix» des importations de pétrole iranien pour Pékin

La Chine, comme tous les pays qui ne renoncent pas au pétrole iranien, risque de se voir imposer des sanctions américaines, écrit The Wall Street Journal. Washington estime que Pékin pourrait même augmenter ses livraisons d’hydrocarbures depuis l’Iran.
Sputnik

Washington est prêt à imposer des sanctions à tous les pays qui continueront d'acheter du pétrole iranien après le rétablissement complet des sanctions contre Téhéran en novembre, informe The Wall Street Journal en se référant à Brian Hook, nouveau représentant spécial américain pour l'Iran. Ces mesures pourraient toucher en premier lieu la Chine, acheteur majeur de pétrole iranien et qui a rejeté les demandes américaines de cesser ses importations.

«Les États-Unis comptent sur le plein respect [des sanctions, ndlr] par toutes les nations sous peine de sanctions secondaires américaines s'ils poursuivent leurs transactions», a déclaré le responsable américain.

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Il a ajouté que les États-Unis accorderaient des dérogations aux pays qui tenteront au moins de réduire leurs livraisons de pétrole iranien.

Le 6 août, le Président Trump a signé un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions à l'encontre de l'Iran, en affirmant chercher à imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. La deuxième partie des sanctions doivent être rétablies le 4 novembre.

Pékin résiste aux demandes de Washington de soutenir l'embargo du pétrole iranien en soulignant que ses liens économiques avec l'Iran ne peuvent léser les intérêts de personne.

Auparavant, la diplomatie chinoise avait déclaré que la coopération sino-iranienne était «conforme aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies».

En juillet un responsable américain haut placé cité par The Wall Street Journal avait déclaré que Pékin pouvait augmenter ses achats de pétrole iranien malgré le rétablissement des sanctions américaines.

Le 8 mai dernier, le Président américain Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l'accord signé en 2015 entre des grandes puissances et l'Iran, qui avait alors accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.

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