L'entrepreneur Elon Musk s'est plaint de surmenage au cours de la dernière année. Il s'est confié dans une interview à The New York Times et a précisé avoir travaillé jusqu'à 120 heures par semaine.
«L'année écoulée a été l'année la plus difficile et la plus douloureuse de ma carrière», a-t-il dit lors d'un entretien accordé chez lui à Los Angeles aux journalistes qui ont noté que l'homme était «passé du rire aux larmes» au cours de leur conversation.
«Il y a eu des moments où je ne suis pas sorti de l'usine pendant trois ou quatre jours. Et c'est toujours au détriment de mes enfants. Et de mes amis», a-t-il indiqué.
Elon Musk s'est vu demander si un tel emploi du temps ne mettait pas en danger sa santé.
«Ce n'est pas génial, en fait. J'ai des amis qui sont vraiment inquiets», a-t-il répondu.
Avant d'ajouter que bien souvent il se trouvait devant un choix: ne pas dormir du tout ou prendre un somnifère, étant donné qu'à cause d'un grand nombre de nuits passées à travailler, il avait des problèmes de sommeil.
Elon Musk est également revenu sur le fameux tweet du 7 août dans lequel il avait annoncé la sortie de Tesla des marchés boursiers et son intention de privatiser la société à 420 dollars par action. Il a affirmé avoir obtenu un «financement garanti» pour un tel accord: une transaction susceptible de dépasser les 10 milliards de dollars. Selon le journal, ce message aurait été écrit un beau matin où il s'est réveillé chez lui et, après avoir fait quelques mouvements, a pris le volant de sa Tesla pour se rendre à l'aéroport. C'est en route qu'il a tapé son texte. Elon Musk a précisé qu'il n'était pas sous l'emprise de drogues.
Il a été attaqué en justice par des financiers ayant spéculé sur la chute de Tesla parce que l'annonce sur son intention de retirer le constructeur de véhicules électriques de la Bourse avait fait bondir l'action Tesla à Wall Street.