Les traces du temple de la déesse Artémis enfin retrouvées?

Une équipe de chercheurs grecs et suisses a trouvé des preuves que les ruines découvertes par des archéologues sur le territoire grec en 2017, ne sont rien d’autre que les vestiges d’un célèbre temple de la déesse Artémis qui était considéré, jusqu’aujourd’hui, comme perdu.
Sputnik

Une mission archéologique conjointe grecque et suisse a trouvé des preuves certifiant que les ruines découvertes en 2017 sur l'île d'Eubée sont bien les restes d'un temple présumé perdu de la déesse Artemis, la sœur du dieu Apollon et l'une des trois divinités vénérées sur l'île d'Eubée, a rapporté le portail Greek Reporter.

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Les recherches de ce fameux sanctuaire, considéré comme perdu, ont commencé dès le XIXe siècle. Il était déjà évoqué dans les ouvrages de l'historien Strabon qui a vécu au Ier siècle de notre ère. Il avait alors écrit que ce temple se trouvait à proximité de la ville d'Erétrie.

Les spécialistes suisses ont commencé leurs fouilles archéologiques en 2007 et ils ont mis dix ans à le trouver. De plus, le sanctuaire se trouvait à une dizaine de kilomètres de l'endroit supposé. Lorsqu'ils ont annoncé leur découverte en 2017, cela a mis en ébullition le monde scientifique.

Ils ont également découvert des statues d'Artémis et d'Apollon ainsi que des objets religieux en bronze. Le sanctuaire était composé deux galeries et d'une fontaine, et faisait plus de 20 mètres de long. L'Autel était placé au centre du temple.

Jusqu'à présent, les archéologues avaient un doute quant à savoir s'il s'agissait bien du fameux temple d'Artémis car Strabon avait mal indiqué l'endroit, en faisant une erreur dans ses calculs. C'est pourquoi la science a mis plus de cent ans pour le découvrir.

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