Maxime Mirovitch, bloggeur biélorusse, a publié sur Twitter une série de messages, évoquant les faits peu connus concernant la catastrophe de Tchernobyl. Il affirme avoir visité cet endroit quatre fois et avoir vu de ses propres yeux des habitants dans la zone. Ainsi, selon lui, ces résidents de Tchernobyl sont les employés de la zone d'exclusion.
«Actuellement, il n'y a pas de population civile à Tchernobyl mais il y a beaucoup d'employés de la zone d'exclusion. Ils travaillent en ville par intermittence et vivent dans des résidences. Ces résidences sont installées dans des anciens immeubles», a-t-il écrit.
De plus, M.Mirovitch a souligné qu'il y avait également à Tchernobyl quelques magasins alimentaires, on y retrouve également un hôtel avec le «Wi-Fi gratuit» et une cantine.
«Les employés de la zone ainsi que des touristes y déjeunent. Pour accéder à la cantine, il faut passer par un portail spécial qui ne vous laissera pas rentrer si vos vêtements comportent des particules radioactives. En revanche, on y mange bien», a-t-il également expliqué.
Maxime Mirovitch a également souligné que, quelques mois après la catastrophe, des désinfecteurs avaient fait le tour des immeubles et jetaient les meubles et autres objets de valeur par les fenêtres.
Il a même évoqué le «pire endroit» de Tchernobyl, le sous-sol d'un hôpital où l'on retrouve jusqu'à aujourd'hui une énorme quantité d'uniformes irradiés, enlevés par les pompiers le jour de la tragédie.
«L'endroit le plus terrifiant de Prypiat [ville se trouvant à 3 km de la centrale nucléaire de Tchernobyl, ndlr] reste le sous-sol d'un hôpital, où les pompiers et les employés de la station ont été emmenés les premières heures après la catastrophe. Des vêtements absorbant le cæsium, le strontium, le plutonium et l'américium ont été transportés là-bas», a-t-il expliqué.
Finalement, le bloggeur a parlé des animaux qui vivent actuellement à Tchernobyl.
«Dans un étang de Tchernobyl, on peut voir des silures géants et ce n'est pas une blague. Leur taille atteint plusieurs mètres car personne ne vient les pêcher», a-t-il conclu.