Les appelés de l'armée française ayant servi en Algérie entre le 2 juillet 1962 et le 1 juillet 1964, c'est-à-dire après la proclamation de l'indépendance de l'État algérien (le 5 juillet 1962), seront «enfin!» eux aussi considérés comme ayant combattu dans ce pays et recevront leurs cartes d'anciens combattants. C'est ainsi que s'est félicité Jacques Desespringalle, le président de la section des Anciens combattants (ACPG-CATM) de Montigny-en-Ostrevent, réagissant à l'annonce de cette mesure par Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d'État en charge des Anciens combattants, selon le journal la Voix du Nord dans son édition du 13 août.
«Cela concerne près de cinquante mille personnes en France qui pourront porter la Croix du combattant, prétendre à une retraite de 738 € par an dont nous demandons la revalorisation, la possibilité de constituer une retraite mutualiste, bénéficier d'une demi-part supplémentaire pour le calcul de l'impôt sur le revenu pour les personnes âgées de plus de 74 ans et d'aides de l'Office national des anciens combattants», a déclaré le responsable.
Étant une promesse de la campagne présidentielle du candidat Emmanuel Macron, cette décision s'inscrit dans la même ligne que celle qui a mis «fin à l'inégalité dans le calcul des pensions selon qu'elles avaient été attribuées avant ou après 1962», a affirmé la secrétaire d'État, en précisant que le projet sera présenté dans le cadre de la loi de finances 2019.