Réunis dans le port kazakh d'Aktaou, les responsables d'Azerbaïdjan, d'Iran, du Kazakhstan, de Russie, et du Turkménistan ont paraphé la Convention qui donne à la mer Caspienne un statut dont elle était privée depuis la dissolution de l'Union soviétique.
«Nous pouvons dire qu'un consensus sur le statut de la mer a été difficile à atteindre et qu'il a pris du temps, les pourparlers se sont échelonnés sur 20 ans et ont nécessité des efforts importants et conjoints des parties impliquées», a-t-il ajouté.
Le Président russe Vladimir Poutine a évoqué une convention dont la «signification fera date» et plaidé pour une plus grande coopération militaire entre les pays de la mer Caspienne.
L'accord devrait aider à apaiser les tensions existant de longue date dans cette région, qui recèle de vastes réserves d'hydrocarbures estimées à près de 50 milliards de barils de pétrole et près de 300.000 milliards de m3 de gaz naturel.
Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine, la Caspienne bénéficiera désormais d'un «statut légal spécial»: ni mer, ni lac, qui ont tous deux leur propre législation en droit international.
Le sommet de dimanche à Aktaou au Kazakhstan est le cinquième du genre depuis 2002, tandis que se sont tenus plus de 50 réunions ministérielles et techniques depuis la dissolution de l'URSS, qui a placé quatre nouveaux pays sur les rives de la Caspienne.