La compagnie nationale chinoise CNPC a repris les parts détenues par le français Total dans le gisement gazier iranien de South Pars, annonce samedi l'agence de presse iranienne Irna.
Total avait fait savoir qu'il se retirerait de ce projet de plusieurs milliards de dollars s'il n'obtenait pas une dérogation aux sanctions américaines.
«La China National Petroleum Corp (CNPC) a remplacé le français Total avec une participation de 80,1% dans la phase 11 de South Pars», a déclaré Mohammad Mostafavi, directeur des investissements de la compagnie pétrolière iranienne Nioc, cité par Irna.
Le 8 mai dernier, le Président américain Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l'accord signé en 2015 entre des grandes puissances et l'Iran, qui avait alors accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.
Le 6 août, le Président Trump a signé un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions à l'encontre de l'Iran, en affirmant chercher à imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. Sur sa page Twitter, le locataire de la Maison-Blanche a promis que toute personne faisant affaire avec l'Iran «ne le ferait pas avec les États-Unis».