Les forces israéliennes et des groupes palestiniens de la bande de Gaza ont cessé d'échanger des tirs après 36 heures de violente confrontation armée.
Les Palestiniens parlent d'une trêve obtenue grâce à la médiation de l'Égypte et entrée en vigueur à minuit. Israël ne commente pas l'existence d'un accord, mais confirme l'absence de nouvelles actions militaires depuis la soirée de mercredi.
«Nous n'avons eu aucunes nouvelles informations à cet égard après notre dernier communiqué», a confié à Sputnik une employée du service de presse de l'armée israélienne.
Jeudi, à 21 heures environ, les militaires israéliens avaient annoncé que les sirènes d'alerte avaient retenti à la frontière de la bande de Gaza pour avertir la population des régions frontalières de nouveaux tirs de roquettes en provenance de l'enclave palestinienne. Vendredi matin, l'armée a rétabli le «régime normal» dans plusieurs localités limitrophes de l'enclave à l'issue de l'analyse de la situation.
Les bombardements de l'aviation israélienne ont fait au moins trois morts, dont une femme et un enfant. De l'autre côté de la frontière, où le système antiaérien Dôme de fer n'est pas parvenu à intercepter toutes les roquettes tirées par les Palestiniens, sept blessés ont été recensés.
Ce dernier échange de tirs entre Israël et des groupes palestiniens est le quatrième épisode d'hostilités au cours de ces derniers mois. Les épisodes précédents, un à la fin de mai et deux en juillet, avaient eu une durée et une intensité similaires et s'étaient achevés grâce à la médiation de l'Égypte et de l'Onu qui continuent leur travail sur un projet de règlement durable de la question de la bande de Gaza.