Enfin! Les «Macron boys» font preuve d’un bon goût de la fête, selon Le Canard enchaîné

Petite portion d'ironie - et d'auto-ironie - dans la dernière édition du Canard enchaîné: le journal reconnaît avoir sous-estimé les capacités des députés macronistes à faire une bonne fête. Le 31 juillet, un degré extrême de festivité régnait à l'Assemblée grâce à certains «Macron boys» qui, après tout, savent s'amuser.
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Dans son édition du 8 août, Le Canard enchaîné rend hommage, pas sans une pointe d'ironie, à une récente fête des parlementaires macronistes et est ravi d'avouer qu'il a eu tort il y a un an en les jugeant «trop sobres pour être honnêtes». Quel «pan dans le bec», fait remarquer le journal satirique.

Si auparavant le personnel de la buvette avait été stupéfait par une demande accrue pour les «limonades et autres infusions au tilleul» comparativement aux législatures qui précédaient lorsque l'image d'un député en compagnie d'un verre de whisky était plutôt fréquente, la situation semble basculer… Une issue plutôt inattendue d'une session parlementaire a notamment fait l'objet d'un entrefilet de mercredi de l'hebdomadaire: à l'invitation du président de l'Assemblée, François de Rugy, un groupe de «Macron boys», comme le journal les appelle, se sont réunis à l'hôtel de Lassay mardi 31 juillet.

La soirée a été festive grâce aux députés macronistes qui étaient «les plus assoiffés»: Pierre Person, Sacha Houlié, Jean-Baptiste Djebbari et Pieyre-Alexandre Anglade, énumère le journal. «Pagaille», «vacarme» et «tapage» ont démarré et même une table à gâteaux n'a pas pu y survivre.

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Pour une cerise sur ce gâteau, ces «garçons de Macron» ont fait poursuivre la fête dans le bureau du député Olivier Véran, rapporteur général de la commission des Affaires sociales et conseiller régional. À un moment donné, la fête est allée trop loin et un parlementaire «se prenant sans doute pour Alexandre Benalla» a enfoncé la porte d'entrée.

Par la suite, les gendarmes de l'Assemblée ont dû venir évaluer les dégâts. Et, tout de même, la célébration n'a pas pu se solder sur cette note: les députés ont ensuite réveillé des résidents de la place du Palais-Bourbon en mettant la sono trop fort dans ce même bureau.

«Un habitant s'est mis à hurler de sa fenêtre sur le coup de minuit trente. Et des policiers de la BAC, présents sur la place, ont demandé aux députés de bien vouloir avoir l'extrême amabilité de cesser ce tapage», a précisé Le Canard enchaîné.

En guise de conclusion: voici la preuve que la République peut également être festive, résume ironiquement le journal.

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