«Silence coupable des médias»: la Toile pleure Adrien Perez

Une marche blanche aura lieu à Grenoble mercredi pour dénoncer l'assassinat d'Adrien Perez, survenu dimanche dernier près d'une boîte de nuit de la banlieue de la ville. Ce jeune homme qui, selon sa mère, est «mort en héros» en défendant son ami, est pleuré par les internautes qui expriment leurs indignations dans les réseaux sociaux.
Sputnik

Les organisateurs de la marche blanche en mémoire d'Adrien Perez, tué le 29 juillet alors qu'il défendait son ami contre des agresseurs près d'une discothèque de la banlieue de Grenoble, appellent toutes les personnes sensibles à la tragédie à se mobiliser «pour dénoncer cet acte, l'insécurité de plus en plus présente sur l'agglomération grenobloise et en France», selon la page de l'événement qui aura lieu mercredi.

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Le jeune homme, qui s'était rendu dans la boîte de nuit pour fêter ses 26 ans avec un groupe d'amis, a été tué d'un coup de couteau en plein cœur par Younes El Habib, âgé de 20 ans. Ce dernier, ainsi que son frère cadet, Yanis, qui a gravement blessé aux poumons un ami d'Adrien, ont été écroués et mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre respectivement. Le troisième agresseur a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Ces mesures n'ont pas suffi pour consoler les parents du jeune homme qui dénoncent dans une interview accordée au Parisien le fait que le pays «sombre dans la violence».

«Plusieurs jeunes ont été tués ces dernières années dans l'agglomération grenobloise. Il y a des marches blanches, et puis ça recommence. […] On a l'impression que l'État ne fait rien. C'est une violence sans fin», estime Bruno Perez.

Dans leurs majorités, les internautes sont solidaires. Pour eux, les autorités du pays ainsi que les médias auraient dû prêter plus d'attention à cette mort injuste.

​D'autres voient dans ce silence une sorte de «racisme anti-blanc» qui témoigne d'un échec de la politique migratoire de la France.

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