«Pour l'heure, nous ne comprenons pas encore ce qui est la cause et ce qui est la conséquence. C'est pourquoi il n'est pas possible d'affirmer que les saunas peuvent remplacer d'autres pratiques de prévention de ces maladies. En revanche, les saunas ne présentent aucun danger pour les personnes qui ne souffrent pas de problèmes cardiaques», soutient Jari Laukkanen, chercheur de l'université de Jyväskylä.
Les scientifiques remarquent depuis peu que l'espérance de vie est liée aux habitudes alimentaires, à l'éducation, à la dépression. Afin de formuler leur hypothèse, Jari Laukkanen et ses collègues ont analysé les données de leurs propres recherches menées depuis dix ans ainsi que celles d'autres études développées par d'autres groupes scientifiques. A chaque étude observationnelle ont participé environ 2.000 hommes et femmes d'âge et de catégories sociales différents.
Les analyses des chercheurs finnois ont permis de mettre en avant que le risque de mort prématurée était réduit de 44% chez les amateurs de sauna et que ceux de développer la maladie d'Alzheimer étaient diminués de 65% dans ce même groupe. De plus, les personnes allant au sauna régulièrement présentent 47% de risques en moins d'avoir de l'hypertension artérielle, ainsi que des maladies respiratoires, dont l'asthme et la pneumonie, que celles qui ne fréquentent pas le sauna.
Les scientifiques finnois supposent que la plupart des effets bénéfiques des saunas sont associés au fait que cette pratique réduit les processus inflammatoires dans l'organisme, accroît la souplesse des parois artérielles et renforce le système immunitaire.