Affaire Benalla: une nouvelle photo compromettante mise en ligne

Alors qu’Alexandre Benalla, ancien chargé de mission à l’Élysée, a toujours affirmé n’avoir procédé à aucune interpellation lors des manifestations du 1er mai dernier à Paris, une photo publiée récemment par la banque d’images Alamy vient démentir ses propos.
Sputnik

L'affaire Benalla continue à faire couler beaucoup d'encre avec la récente diffusion par les médias de vidéos des interpellations. Maintenant c'est la banque d'images Alamy qui publie, à son tour, une photo montrant Alexandre Benalla et Vincent Crase lors des interpellations le 1er mai au Jardin des Plantes.

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​Sur la photo en question on peut voir un jeune homme le bras tordu, tandis que deux autres personnes se trouvent derrière lui pour l'immobiliser. On voit également une troisième personne se trouvant à proximité.

Il est possible de reconnaître l'ex-employé de LREM, Vincent Crase, qui porte une matraque télescopique à la main, lui aussi mis en examen.

Le visage dissimulé sous une capuche, Alexandre Benalla semble également être présent sur la photo car une vidéo publiée récemment sur le Web l'avait déjà montré portant la même tenue, le même jour, au même endroit.

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​Le troisième homme, qu'on peut également voir sur la photo, est Philippe Mizerski, commissaire à la direction de l'ordre public et de la circulation, chargé ce jour-là d'accompagner Alexandre Benalla.

Auparavant, l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron avait affirmé qu'il n'avait jamais procédé à aucune interpellation.

Alexandre Benalla, collaborateur du Président de la République française, dont le licenciement a été annoncé le 20 juillet, avait été filmé le 1er mai à Paris en train de frapper des manifestants alors qu'il était présent en tant qu'observateur auprès des forces de l'ordre. M.Benalla a été ensuite placé le même jour en garde à vue pour violences et usurpation de fonction.

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Son domicile à Issy-les-Moulineaux a été perquisitionné le 21 juillet au matin. Le 22 juillet, le parquet de Paris a annoncé la mise en examen pour «violences en réunion» d'Alexandre Benalla et des quatre autres protagonistes filmés en train de frapper des manifestants le 1er mai.

Le Président Macron a affirmé le 24 juillet, devant des membres du gouvernement et des députés de la République en Marche, que les faits qui s'étaient produits le 1er mai étaient une «trahison» et que le seul responsable de la situation était lui-même.

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